Ma mère était enseignante. Elle avait le goût de la lecture et me l’a transmis. Même si généralement elle était assez près de ses sous, ce n’était jamais le cas pour les livres. Très jeune je me suis mis lis à lire des romans avec un aspect psychologique en lien avec la problématique de couple. Ma mère m’avait offert à 11 ans la série « Flicka ». Dans ces livres, ce sont surtout les problèmes de couple des parents du jeune Ken McLaughlin qui m’avaient fasciné. Dans les années 60 catholiques du Valais, ce sujet était tabou.
Depuis, je n’ai cessé de lire : La Rochefoucauld, Stendhal, Charles Reich etc… Germain Clavien m’a captivé par sa recherche de la relation de couple dans sa jeunesse. J’ai trouvé chez Cesbron ce qui deviendra une des clés de la psycho-kinésiologie. Il écrivait il y a 50 ans déjà : « …Ce qu’il y a d’irritant à l’heure actuelle, cette déresponsabilisation de chacun ! » « Prendre 100% la responsabilité de sa vie » demandait Réal Choinière à ses élèves
Au collège, Montaigne m’a particulièrement marqué : c’est le premier que j’ai vu faire un lien entre la santé et l’aspect émotionnel. Pour lui, en cas de maladie, il est important de rechercher le calme et la nature pour guérir.
A 14 ans j’ai dévoré le livre : Les Prodigieuses victoire de la psychologie moderne de Pierre Daco. Puis, Les voies étonnantes de la psychologie, Les femmes, du même auteur. Disciple de Charles Baudouin et de Carl Gustav Jung, Pierre Daco était un des premiers vulgarisateurs de la psychologie auprès du grand public : « Il préconisait une approche plurifactorielle de l’être humain. Pour lui c’était important de mettre en œuvre une approche soignante des problèmes de santé fondée sur des disciplines différentes. La complémentarité des approches participait à l’unification de l’être humain : psychologique et kinesthésique.
A un médecin qui me demandait : « Que veux-tu faire plus tard ? » J’avais répondu. « Psychologue ». Il ne m’avait guère encouragé. C’était l’époque du grand boum économique. Architecte, ingénieur, commerçant, oui. Psychologue ? Pas sérieux ! La psychologie était alors une discipline marginale. Je n’ai pas osé insister. Mais cela ne m’a pas empêché de m’abonner à la revue « Psychologie » pendant plusieurs années.
La psycho-kinésiologie s’inscrit dans la suite logique de ces apprentissages. Comme pour souvent, c’est à la suite de diverses crises que la conscience s’ouvre et s’élargit. D’abord une douleur chronique aux tendons d’Achille : malgré 2 ans de soins réguliers classiques, aucune amélioration. C’est à ce moment-là que je découvre la psycho-kinésiologie : en quelques séances les douleurs disparaissent pour ne plus jamais revenir. J’ai expérimenté au travers de cet épisode l’importance du lien entre la « psycho », la pensée et le « kiné » le corps. J’ai compris que des problèmes physiques importants avaient des sources psychologiques et qu’on pouvait les traiter de manière efficace par la psycho-kinésiologie.
C’est Réal Choinière qui a développé ce concept : « Tout part d’une pensée (croyance), qui crée une émotion, qui se manifeste soit dans le corps physique, soit par un comportement ». C’est ce canadien qui a développé ce concept de lien entre la kinésiologie et la psychologie
Ce concept de pensée-croyance est décrit par de nombreux auteurs. Par exemple, Guy Cornaux : « Les croyances sont des interprétations limitées et limitatives de soi et de l’univers. …elles prédisent notre avenir comme de mauvaises fées penchées sur notre berceau. » Les croyances veulent toujours avoir raison et vont créer notre réalité pour avoir raison. Si je « ne mérite pas de réussir », elles peuvent créer des interférences, par exemple des blessures, des maladies pour atteindre leur but. La guérison des émotions et la transformation des croyances sont les réussites de la psycho-kinésiologie
Cette étude des croyances et de leur influence sur notre vie m’ont mené à diverse études sur le sujet : d’où viennent-elles ? Comment naissent-elles ? En fait elles sont liées à des blocs de mémoires mis en place durant l’enfance, souvent entre 3 et 5 ans, souvent avec le parent du sexe opposé : l’enfant n’est jamais aimé comme il aimerait l’être. Il va imaginer le monde comme il le ressent et mettre des croyances en place qui dureront jusqu’à ce…. qu’elles sont prises en charge et transformées. Elles limitent notre vie, réveillent des émotions sur des sujets qui peuvent paraître futiles pour autrui. La personne prise dans une émotion (psycho) se coupe de son corps (kiné), parfois inconsciemment. « Un corps matériel n’est pas coupé de l’âme immatériel. Ces 2 entités fonctionnent ensemble, chacune agissant sur l’autre » (Boris Cyrulnik). Or, lorsqu’une blessure apparaît, on lui trouve toujours une raison extérieure. On soigne cette « raison » extérieure, cela prend du temps. De plus elle peut réapparaître à tout moment. Ce qui déstabilise le sportif, qui perd confiance dans les capacités de son corps à faire face à la douleur. Alors qu’il faut soigner les 2, non seulement la douleur, mais la cause, émotionnelle, aussi. Cela. La psycho-kinésiologie le permet.
Si la personne est en couple, et qu’une émotion se réveille, elle va se couper de son partenaire. Elle peut se sentir frustrée, toute sorte d’émotions peuvent apparaître : les sentiments de ne pas être aimée, d’être rejetée, pas respectée, pas écoutée, pas avoir sa place, abandonné, etc… Elle s’enfonce dans son « malheur » et de «bon droit », accuse l’autre, alors qu’elle est juste en réaction émotionnelle. L’autre se sentant critiquer va aussi réagir émotionnellement et contre-attaquer. Ainsi naissent les conflits dans le couple. A force de se répéter, ils peuvent mener à la séparation. Alors que, la plupart du temps, ce sont juste des mémoires qui sont en jeu. Les prendre en charge par la psycho-kinésiologie va « calmer le jeu » et ramener de la sérénité dans la relation… de pouvoir se parler tranquillement, d’éviter une séparation. Si vraiment les personnes ont vraiment pris des chemins trop différents, elles peuvent trouver des compromis, éventuellement de séparer leurs routes en toute connaissance de cause, dans la paix.
Mes derniers intérêts vont maintenant à l’épigénétique. Qu’est-ce que c’est ? L’épigénétique indique que nos croyances et notre comportement agissent sur le fonctionnement de nos gènes. Que la génétique a une importance mineure dans nos vies. On peut comparer cela à une armoire de tiroirs, où tous les gènes se trouvent dans ces tiroirs. Au départ ils sont tous plus ou moins bien fermés selon notre hérédité. Puis nos croyances et nos comportements vont en ouvrir plus certains. C’est ce qui va occasionner des blessures ou des maladies. Par exemple, on a pu voir des blessures de sport survenir après une difficulté avec l’entraineur. Ou une rupture amoureuse. Des cancers à la suite d’une dépression. Ou le cancer du sein après une très grosse déception amoureuse. La psycho-kinésiologie peut prendre en charge ces émotions et aider à les surmonter. Les transformer aide à récupérer ses forces nettement plus rapidement
Des croyances et comportements peuvent avoir été appris dans le cadre familiale, ce qui peut donner des familles avec les mêmes problèmes récurrents. Ces situations méritent d’être prises en charge par la psycho-kinésiologie qui va transformer ces croyances pour une meilleure santé et un meilleur avenir.
En résumé, les personnes, les blessures, les maladies, les relations de couple ont été de tout temps l’objet de mon attention. La psycho-kinésiologie répond à ces questions de manière sûre, efficace. Elle suit un protocole précis, reproductible qui fonctionne à chaque fois pour celle ou celui qui le maîtrise. J’ai eu la chance d’apprendre cette méthode directement avec son initiateur, le Québécois, Réal Choinière lors de ses passages en Suisse. Pour vous, c’est une chance d’avoir un thérapeute qui a été formé directement à la source. Pour moi, c’est devenu une passion, un bonheur de pouvoir la pratiquer.
Au plaisir de vous rencontrer pour une séance de psycho-kinésiologie.
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